Algan 12 (fin cht 7)

Publié le par 1A 08/09 notes

Séance n°12

Fin du chapitre 7

Suite du ecours :


4.3 Les effets d’une hausse de la demande domestique en économie ouverte

è Nécessaire coordination des plans de relance au niveau européen

Tout les pays se rappellent d'exemples comme celui du gouv Mauroy, jeu non coopératif ou la France se lance seule dans une politique budgétaire et relance l'éco des autres pays. Il est donc nécessaire en temps de crise d'avoir une coordination gagnante-gagnante, ou l'ensemble des pays relance.

- Si un seul pays relance : Crainte de l'éviction par les importations
- Mais 70% des échanges commerciaux sont intra-européens.
- Composition des importations surtout de biens d'équipement, M=25% du PIB, dont 7% vers consommation. On peut minorer le pb de l'éviction des importations des biens de consommation.
- Relance coordonnée favoriserait les exportations intra-européennes.


4.4 Les effets de la demande étrangère sur l’activité domestique

Pourquoi doit-on se réjouir de la réussite de nos voisins ?

è Hausse de la dde étrangère

- Supposons une hausse de Y* (production étrangère) alors que l'économie part d'une situation d'équilibre de la balance commerciale Y= YTB

- Hausse des exportations domestiques pour un niveau donné du revenu. Déplacement vers le haut de ZZ et de NX.

è Conséquences d'une relance de l'activité économique du RM

- Stimulation de la production domestique Y via les exportations

- Excédent commercial : hausse des exportations, tandis que les importatiosn restent inchangées pour un niveau donné de revenu.

On comprend maintenant pourquoi certains pays sont en attente. Ex : La France attend la relance de l'activité US ou d'autres pays pour relancer sa propre économie. De même, la récession aux US ou ailleurs affecte directement la Chine, car baisse directement sa propre activité (n'importe plus vers le RM).

4.5 Coordination des politiques budgétaires entre pays

Synthèse des principaux enseignements des politiques de relance.

è Les problèmes de la non-coopération (jeu perdant-perdant)

- Pour un pays donné, il est tjrs préférable que ce soient les autres qui mettent en place des politiques budgétaires expansionnistes
* Hausse du produit national et de la balance commerciale si ce sont les autres pays qui initient une relance budgétaire.
* Déficit budgétaire et déficit commercial si c'est le pays donné qui initie la relance.

- Problème du passager clandestin (quelqu'un qui profite d'un bien collectif sans payer le prix) et des jeux non-coopératifs

è Les bienfaits de la coordination des politiques budgétaires

- Si coordination, augmentation coordonnée des demandes de chaque pays augmente à la fois les importations et les exportations !
- Nombreuses recommandations de coordination : ex G20

è Les obstacles à la coordination

- Ecarts de croissance entre pays mènent certains à vouloir relancer l'activité, tandis que d'autres refusent.
- Ecarts de dette entre pays = même conséquence (ex : Italie : moins de marge de manœuvre pr relancer son activité éco que l'Allemagne)
- Promesses de coordination sont souvent non tenues, car il y a tjrs une incitation à dévier et à ne pas coopérer. On a intérêt à promettre aux autres pays qu'on va relancer, et une fois qu’ils le font eux mêmes on fait défection : donc on profite sans creuser le déficit.

è Quelle coordination en Europe ?

Pbs de coordination des politiques budgétaires en Europe. Pas vraiment de cadre en Europe, mais pdt très longtemps, Traité de Maastricht et Pacte de Stabilité qui imposent aux pays européens qui obligent les pays à ne pas avoir plus de 3% du PIB de déficit et 60% du PIB de dette publique. Critères restrictifs, mais ne proposent pas de coordination. Dans des situations "normales", ces engagements ne pouvaient pas être suivis : engagements très souvent dépassés par Fce & Alld, sans pour autant payer les amendes exigées par le PSC.
A l'heure actuelle, situation très compliquée, il faut réformer le PSC et coordonner les politiques économiques comme le sont les politiques monétaires.

Pour info :

Conclusion : Vers une nouvelle coordination internationale ?

Des institutions décrédibilisées, telles le FMI, sont indiquées comme les sauveurs absolus même des pays développés. Ex : Angleterre aurait besoin de nouvelles lignes de crédit du FMI pour payer ses déficits. D. Strauss-Kahn et O. Blanchard, français, vont aller en Angleterre pour négocier ces déficits. Retournement complet de la situation.
à Renforcement du FMI
Droits de tirage spéciaux : capacité à tirer sur les ressources d'un pays membre pour aider un pays en difficulté
Avec les nouvelles lignes de crédit de la banque mondiale : 1.5% du PIB mondial peut potentiellement être mobilisé pour pouvoir soutenir des pays en détresse économique. Le FMI peut venir en aide de n'importe quel pays, même un pays développé.

- 2e institution ressort du G20 : Le Financial Stability Board. jusqu'à maintenant, activités non coordonnées. Les positions des banques et l'information n'étaient pas coordonnées (---> subprimes). Ce conseil fera un audit régulier sur l'ensemble des prises de participation de chaque pays pour récapituler la situation des pays.

Politique macro-prudentielle : supervise l'ensemble des pays. Sur le marché monétaire, ratio prudentiels (cook etc) étaient micro-prudentiels : concernaient un marché. Ici, on veut s'occuper de tous les marchés.

- Première mesure signifie que les pays seront audités par le Financial Stability Board et auront un audit de leur croissance potentielle (en fonction de l'éducation, politiques structurelles .. = facteurs réels). En fonction de cela, il sera possible de définir quel est le crédit normal pr pouvoir financer cette croissance potentielle. Dès que le crédit dépassera la norme fixée par les institutions internationales, avertissement et contraction du crédit. !! Crise des subprimes alimentée par une croissance du crédit supérieure à la croissance potentielle des US. Dès que le crédit dépassera la norme prudentielle, cela signifiera qu'il n'alimentera pas la croissance potentielle mais des bulles spéculatives.

- Rôle des BC : rôle de régulateur des banques nationales ou de 2nd rang bcp plus important. Ex : jusqu'à maintenant, la BCE ne disait rien à la banque espagnole qui se lançait dans des crédits excessifs pour financer la construction immobilière. Dc alimentait la bulle du crédit. Maintenant, la BCE sera capable de superviser les banques européennes en fixant les traux d'intérêt, la croissance de l'agrégat M3 mais aussi la renforcement des règles macroprudentielles.

Politique microprudentielle :
- L'une des raisons de la crise : achat des produits dérivés n'était pas comptée dans les bilan des banques (opérations hors-bilan), pb de liquidité des banques.
- Chambre de compensation : chaque jour, on regarde l'ensemble des prises de participation de chaque acteur et sa capacité de couverture de ces prises de participation. Si un acteur prend trop de participation par rapport à ses liquidités, cela sera détecté le jour même.
- Encadrement des fonds spéculatif, relatif surtout à la régulation des paradis fiscaux.

Pb des fonds spéculatifs : souvent domiciliés dans des paradis fiscaux, très forte opacité. On ne sait tjrs pas quelle est la hauteur des prises de participation sur des actifs toxiques de certaines banques ou de certains fonds spéculatifs, car paradis fiscaux ne divulguent pas la fiscalité.

- Pour qu'un pays ne soit pas catalogué dans un paradis fiscal, il doit divulguer les cas de fraudes, et les situations d'évasion fiscale (contournement de la loi)
Il faudra échanger avec 12 pays les infos pour devenir un état vertueux.

- Limites : pas de contrôles réguliers possibles, pas d'audit au jour le jour. D'autres pays ne seront pas sur la liste par pression politique. Limite encore plus pernicieuse : pb du dumping fiscal tjrs pas résolu.

Irlande --> récession la plus aigüe ds les pays développés, sauf Europe de l'est.
Cessation de paiements : elle ne paye plus potentiellement ses fonctionnaires & fonctionnaires retraités.
Elle s'endette, dc taux d'intérêt bcp plus élevés. Plus solvable, donc pr attirer les capitaux, met en place des taux d'intérêt bcp plus élevés que ceux des autres pays. Prime de risque (défaut) = extrêmement élevée.
Pour baisser le déficit public : baisse de 7% le salaire des fonctionnaires.
Mais elle n'est pas revenue sur l'impôt sur les sociétés : 12.5%, en France = 33%. Bcp de sociétés s'installent en Irlande car paraît avantageux, mais 20% de la production irlandaise est reversée aux institutions étrangères installées en Irlande sous formes de dividendes. Dc techniquement, le Produit national brut irlandais (ce que touchent les irlandais) est 20% inférieur au PIB.
Dc très couteux pour l'Irlande, mais aussi pr les pays européens.
Il faut une nouvelle politique budgétaire fiscale.
Ce que peut faire l'Europe : imposer une harmonisation fiscale à l'ensemble des pays, et en échange l'Europe s'engage à maintenir la stabilité financière de ces pays (BCE peut couvrir les risques sur les primes de risques des petits pays, ou risques de faillite).

Dc situation très paradoxale du G20 : Le FMI prend un grand rôle, c'est lui qui doit "sauver" ce genre de pays au détriment de l'Europe. On ne revient pas sur l'absence de coordination au sein même de l'Europe ou sur la continuation de politiques de dumping fiscales, non coopératives. Il faudrait aller plus loin que le G20 et permettre de vraies politiques coopératives en Europe.

Publié dans Algan

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article