Complément 6 économie

Publié le par 1A 08/09 notes



La crise économique est une crise keynésienne . Pessimisme des anticipations et baisse de la demande , cause de récession .
Illustration dans un cadre IS-LM , on a une contraction IS
Comment stimuler la demande

La politique monétaire voudrait diminuer le taux d’intérêt pour relancer l’investissement , cette politique est inefficace , il est nécessaire d’une politique de relance fiscale et budgétaire .

5.2.2 La politique budgétaire
a) Définitions
Politique budgétaire expansionniste si les dépenses publiques augmente ou baisse des impots .
Politiques budgétaire restrictive si baisses des dépenses publiques si ou hausses des impots .

Une variation exogène des impots ou des dépenses publiques déplacent la courbe IS ( plus ou moins selon valeur du multiplicateur fiscal ou budgétaire )

Une politique budgétaire expansionniste ( restrictive )  déplace vers la droite ( la gauche ) la courbe IS dans le plan Y,i

Pour un même niveau de taux d’intérêt , une hausse de G ou une baisse de T augmente la demande globale , Par l’effet multiplicateur , la hausse de la demande accroît le revenu et la production sur le marché des biens

La courbe LM reste inchangée , déplacement  d’une courbe  uniquement si modification des variables exogènes qui déterminent l’équilibre sur le marché correspondant . Ici , marché monétaire M/P=Y;L(i)

Nouvel équilibre macroéconomique correspond à l’intersection de la nouvelle courbe IS avec la courbe LM .

Le supplément de dépenses publiques stimule la demande et donc l’investissement .
b) Politique de rigueur fiscale
Dans le cadre d’une politique de rigueur fiscale .
La hausse des taxes correspond a une contraction de la demande.
Les conséquence de cette politique :
- Une contraction de la demande suite a une hausse des impots correspondre a une déplacement de IS vers la gauche . Pour un même taux d’intérêt , la demande diminuera . La courbe LM va rester elle inchangé .
SI l’on veut déterminer l’équilibre macro , il faut confondre IS et LM .
Normalement , nous sommes dans une situation A , puis nous serons au point F suite a une modification . Ce point ne correspondra pas a une intersection avec LM donc il n’y aura pas d’équilibre macro économique . Les agents demanderont moins de monnaie et cette baisse de demande de monnaie coronoïde a une insuffisance de la demande de monnaie face à l’offre ;

Pour parvenir a l’équilibre  , il faut que le prix de la monnaie diminue ( et donc le taux d’intérêt . À) Au point F , nous sommes  en déséquilibre . La demande sera inférieur à l’or . Pour pouvoir amener l’équilibre, le taux d’intérêt diminue . L’investissement va augmenter , la production aussi . Ce processus s’arrêt lorsque l’on revient a un taux d’intérêt d’équilibre . On reviendra au point d’équilibre A’
Une modification du taux d’intérêt amène un déplacement le long de la courbe car cette valeur n’est pas exogène , si exogène alors la courbe  se déplace  . Nous sommes a l’équilibre macro  , si nous sommes à l’équilibre dans le modèle ISLM

Mécanisme :
Une hausse des impots amène une baisse de la demande , donc la production diminue Y , puis n le point F n’est pas d’équilibre , les ménages vont réduite leurs demande de monnaie réelle , les taux d’intérêt baisse pour rééquilibre les marchés financiers

Conséquence , un nouvel équilibre Y , i est définit .

c) Effet d’éviction
Un point sous jacent dans les politiques budgétaire .

Une hausse de l’investissement public G peut évincer une partie de l’investissement privé U en provoquant une hausse du taux d’intérêt .

Mécanisme
Une hausse de G entraîne une hausse de Z n Y augment , les ménages augmentent leur demande de monnaie réelle , le taux d’intérêt va alors augmenter pour rééquilibre les marchés financiers ( cadre dans lequel l’offre de monnaie demeure identique .

L’impact de la politique budgétaire sur la demande global et la procuration peut être réduit par cette effet d’éviction
- Les dépenses publiques peuvent se révéler neutre a cause de cet effet d’éviction .
Dans ce contexte de crise , l’investissement ne repart pas car il est déterminé par l’anticipation de la demande future
LE coût de l’endettement sera plus élevé  . L’ampleur de l’=effet d’éviction dépend le la sensibilité de l’investissement privé au taux d’intérêt .

Une demande future de biens importante pour relancer l’investissement . 
d) éléments empiriques sur l multiplicateur budgétaire
Ce multiplicateur budgétaire est il supérieur a 1 . Nous étudions l’impact d’une variation de 1 % des dépenses publiques sur le PIB

Impact positif à court terme ( mais pas nécessairement multiplicateur )
- Impact limité ou négatif a plus long terme ;
Nécessité de ternir compte d’éléments additionnel à moyen ou long terme ; ajustement des prix , de l’offre de biens , du chômage d’équilibre .

Cela n’est pas forcément positif car a long terme , une politique budgétaire peut avoir des effets négatifs 
e) Controverse Barro- Krugman
Robert Barro
Études des guerres (et des dépenses militaires pour distinguer impulsion budgétaire et fluctuations
Multiplicateur de 0.8 , une partie des dépenses publiques évince d’autre dépenses . Barro trouve

 
Difficile de juger les dépenses publiques . Dans ds contextes de guerre , les dépenses militaires augmentent considérablement , cela relance la demande , elles n’ont pas été déterminé par un marasme économique mais plutôt sur la défense  lié au contexte politique .

Krugman
Problème d’identification avec la guerre vient de la guerre .
Rationnement des dépenses
- Plein emploi
Les prévisions de l’équipe Obama repose sur un multiplicateur budgétaire de 1.5 . Krugman défend Obama en disant que les guerres proviennent de la guerre . Les ménages sont rationné et nous sommes en pleine emploi .
Hors , l’analyse des plans de relance se font en situation, de sous emploi . EN cas de plein emploi , le multiplicateur sera plus faible ;.

f) Quel plan de relance ?
Les plans de relance sont hétérogènes  . Entre les plans américains et les plans  européens sont très hétérogènes

À partir de 2008 , les USA ont creusé leurs déficits publiques , 11% du PIB en 2009 . En comparaison , la relance européenne est modeste car le déficit passe a 3.5 % ? Les USA veulent relancer la demande d manière ambitieuse , les européens veulent refonder le capitalisme
- Les USA . Ils ont prévue , une relance de 1.9 % 2009  et de 2.3 %  2010, il correspond a 5% du PIB
- La France , 1.3 % du PIB , même 0.7 % si l’on tient compte des dépenses qui étaient déjà prévue .
Enfin , aucune dépenses n’est prévue en France en 2010 .

Impulsion Budgétaire 2007-2009 ( dépenses + stabilisateurs = variation de fiscalité et revenu au fur et a mesure du cycle économique  )
USA = 11 points de PIB et Europe 3.5 point de PIB

Plan de relance initial de Obama n
Niveau 786 milliards de dollars
Près de 5.5 % du PIB et des provisions pour 2010 . Déficit public de 3 % du PIB en 2007 , 8 % en 2008 et 11 % en 2009

Composition
-2/3 investissements ; infrastructures , investissement verts aides .
-1/3 consommation ; réduction de taxes classes moyennes et aides de l’état ( 1000 dollars par couple gagnants mois de 200.000 dollars par an

Prévision , création de 3.5 millions d’emplois et retour vers un taux de chômage de 7 % en 2010 ? Mais déjà 4.5 millions d’emplois détruits depuis la crise et 600.000 par mois depuis janvier 2009 .

Les USA parlent d’un second plan de relance . On devrait permettre un retour à la normale en 2010 mais il semble insuffisant car 4.5 millions d’emplois ont été détruits depuis la crise et plus de 600.00 par mois .


Les interrogations sur le plan de relance de la France
-Montant initial : 26 milliards d’euros ( 1.3% du PIB )
Composition
Investissement public 8 milliards
Soutient pour des défaut de trésorie 

Les soutient a la conosmation sont modeste , sommet social du 18 février .
2.6 milliards d’euros .

Quelles insuffisances ?
-Modesties du plan de relance par rapport aux USA et la gravité de la crise ? Mais les plans sont plus modestes car la crise est plus modeste en Europe qu’au USA .Mais les pays européens reposent trop sur la relance américaine .

Insuffisance de la relance de la consommation ?
- Crainte d’éviction par les importations ‘ cela profiterait a la production d’autre pays et nn la France ( gouvernement Mauroy ( l‘essentiel de la consommation ira sur produits chinois ) .
- Mais 70 % des échanges se font en Europe ( Importations = 25 % du PIB dont 7 % vers la consommation . Les échanges se font avec l’Allemagne , l’Angleterre et l’Espagne  et Italie surtout .

Insuffisance de la coordination européenne ?
-Relance coordonnée permettrait de limiter éviction par importations
- Mais exemple inverse : baisse de la TVA en Grande -Bretagne , rejetée dans un premier temps par la France et l’Allemagne .
- Nous sommes loin d’un consensus européen  . Nous avons des comportements de cavalier seules .


Qu’est ce qu’un bon plan de relance ?
Deux poids importants :
- Un bon plan de relance évite les effets d’éviction ( qu’elle ne se reporte pas sur l’importation )  une baisse des impots , entraînant une hausse du revenu doit pas amener une hausse de l’épargne .
- Un plan qui intervient a court terme .  Le grand problème de l’insistance est que ces investissement s’étalent dans le temps ( ex: investissement français qui ne stimuleront pas la demande maintenant . )
Les dépenses d’investissements sont nécessaires car pourront développer l’ensemble des richesse d’un pays
- Il doit être réversible . IL faut inciter a consommer ou a investir . On peut proposer une baisse de TVA temporaire en disant que elle remontra si l’on ne fait rien  . Cela pourra renforcer la crédibilité des politiques économiques . 
Articles compléments de cours de Denis Clerc et du FMI .
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