Duhamel séance 13

Publié le par 1A 08/09 notes

Dudu's debate


-Ambiance de folie dans l'amphi Boutmy pour ce jour solennel de l'investiture officielle de Barack Obama!!!!

-LA musique de Duhamel passe en boucle, l'amphi est plus que plein (je vous écris ceci en n'étant pas réellement assis sur un siège), bref tout le monde est chaud pour accueillir LE président.

-Mais la réelle attente est le spectacle des pom-poms : honte absolue pour certains, classe américaine pour d'autres... Tout le monde tombe en revanche d'accord quant à l'attente suscitée par ce « show ».

-Dudu tente en vain de calmer cette ambiance aussi inhabituelle que folle, et nous parle avec ce ton aussi habituel (pour le coup) que soporifique.

-Les élèves ne l'écoutent pas, et Duhamel perd déjà son calme, en clamant plusieurs fois sèchement : « s'il vous plaît ».

-Il nous dit ce qu'on sait déjà, en gros l'importance du « change » initié par ce président « relativement noir » (lol).

-Devant l'impatience plus que légitime des étudiants, il décide de « faire un deal » : « si je vais plus vite, vous vous taisez » → tout le monde accepte bien sûr, et il continue à se ridiculiser en allant tellement vite qu'il décide (on ne sait toujours pas pourquoi) de prendre la voix d'un animateur de PMU, en balançant des tentatives de chiffres et autres nombres sans intérêt.


-L'ambiance devient enfin ouf, avec l'arrivée des pom-poms qui font un show incroyable sur une p'tite musique de DAFT PUNK et un clip en l'honneur d'Obama, du jamais vu dans l'histoire des shows féminins (on peut le dire), bref le CRIT est déjà dans la poche pour Paris.

-Seule petite chose à ajouter : Liza se fait ooooouuuuuvertement draguer par Dudu sur l'estrade (:-p), mais ne perd pas son professionnalisme et continue son show avec ses « collègues » plus motivées les unes que les autres jusqu'au bout.


-Et LÀ, nouvelle surprise : un correspondant RSP, Alexis Danan, en 3e année à Washington, est dans a foule de 2 millions de fans d'Obama pour nous commenter en direct live cette cérémonie d'investiture.

-Il nous explique qu'il fallait se lever à 3h du mat' pour avoir une bonne place, mais il s'est levé uniquement à 7h30 et a donc une place merdique. Bouh.

-Il nous passe ensuite une « amie » (sa nuit a du être torride) américaine, qui dit qu'elle est « proud », comme le reprend magnifiquement Duhamel, de l'élection d'Obama.

-Ce correspondant modère tout de même ses propos, en mettant en avant le réalisme et l'esprit terre-à-terre des Américains, qui savent qu'Obama, aussi incroyable et divin qu'il soit, doit faire face à la crise actuelle, grand marasme du XXIe siècle.

-On remercie finalement cet Alexis, et on reprend en direct CNN en amphi Boutmy. Première constatation, comme le fait justement remarquer Timothée, « Washington est noir de monde » (:-D), confirmant ainsi ce que nous avait dit Alexis à propos des problèmes de circulation dans la capitale américaine.

-Nous savourons alors l'inauguration de la victoire du « ballot over the bullet »...........

-À l'apparition de Bush Junior, la foule sciencespiste se fond en un « bouuuuuuuh » généralisé.

-Suit alors, à Washington, une grande prière, tout le monde se recueille dans un silence incroyablement respecté par deux millions, voire plus, d'Américains (mais pas par 600 étudiants de SciencesPo. en revanche.....-_-' )


-Aretha Franklin monte alors à l'estrade (à Washington hin, pas à SciencesPo.), avec « le chapeau de la Reine mère » (dixit Noémie), pour chanter une chanson qui fait secouer les drapeaux américains partout prêt du Congrès américain.


-Enfin, la procédure officielle a lieu : Joe Biden est le premier à être investi comme vice-président, la main gauche sur la Bible de Lincoln, la main droite en l'air.

-D'ailleurs, Biden a une fille, ou une proche de famille, très, très, très sex. Anyway


-Résonne ensuite dans tout Washington les notes composées par John Williams, joués par un ensemble de musiciens.

-Pendant cette musique, Obama devient président, car en effet, il est 18h en France, et donc 12h à Washington. L'ère Bush est donc finie, officiellement.

-Tonnerre d'applaudissements à la fin de ce petit interlude musical, à Washington, tout comme à Paris, au 27 rue Saint-Guillaume.


-Le moment que nous attendons tous arrive enfin : la foule hurle en voyant Obama se lever.

-Mais Obama se foire lamentablement, n'étant pas capable de répéter les trois mots du chief justice, juge principal de la Cour Suprême, qui lui dicte les mots qui feront de lui un président investi.

-Il arrive finalement au bout de la phrase de trente mots et Boutmy s'enflamme, les canons résonnent à Washington, bref la bourde est tout de suite oubliée.


-Débute alors le discours d'Obama. Il remercie Bush pour son mandat (hyprocrisie politique = 100%) et surtout pour sa coopération pendant la transition.

-Puis il balance un blabla habituel de politicien qui dure des heures sur l'unité, le bonheur des peuples, la liberté, etc, etc, etc. (en gros, vous prenez votre manuel d'histoire, l'ouvrez à la page « principes de la Révolution française de 1789, et vous retrouvez la même chose).

-Mais bien sûr, nous applaudissons tous, parce que, de toute façon, un discours d'investiture ne sert qu'à ça, les Américains sont les meilleurs, et ils sont un peuple uni bien que divers, libre et fort, qui est capable de tout grâce à ça.

-Quelques phrases sublimes, parmi d'autres : « others judge you about what you build, not what you destroy », « the world has changed, and we have to change along with it »...

-Il se met même à parler de la Révolution américaine, comment un peuple exceptionnellement vertueux et optimiste, a pu combattre et battre des ennemis oppressant, et ainsi montrer l'exemple à toutes les générations futures.

- « Thank you. God bless you. And God bless America » : la messe est dite, le discours est fini, la (les) foule(s) explosent dans de nouveaux applaudissements.

-Il embrasse alors sa famille, sert la main de Joe Biden, etc.


-Alors qu'une poétesse arrive (Elizabeth Alexander), Dudu arrête la cérémonie d'investiture. C'est finalement fait : Obama est officiellement président des États-Unis.

Publié dans Duhamel (débats)

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H
très bien mais c'est pas Obama qui s'est foiré ... c'est le chief justice qui a dit les mauvais mots, ce qui a embrouillé Obama...<br /> <br /> Obama never fails
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