Boutry - Séance 8

Publié le par 1A 08/09 notes

L’AVENEMENT DES SOCIETES ET DES REGIMES MODERNES (1750-1850)

Philippe Boutry



Séance 8 : La monarchie de juillet : « le libéralisme conservateur »

24/11/08


Introduction


Dernière monarchie en France : monarchie de Juillet.

Roi Louis-Philippe 1er (LP): 1830-1848.

Monarchie qui peut se définir par deux mots : libéralisme conservateur.


Rare qu’une monarchie porte le nom d’une révolution pourtant, « juillet » : révolution de juillet 1830.

Révolution de 1830 essentielle à la compréhension du destin de la monarchie de juillet.

Conditions d’émergence du régime ont pesé sur son déroulement, et sur sa fin (monarchie renversée par une autre révolution, celle de février 1848).

Révolution de juillet 1830  révolution populaire, nationale, libérale.



  • 1830 : une révolution populaire


Peuple de Paris fait cette révolution couvre la capitale de barricades les 27-28-29 juillet 1830, les « Trois glorieuses » (cf. colonne de la Bastille).

Révolution populaire qui permet un changement de dynastie : peuple chasse Charles X, dernier frère de Louis XVI du trône. Met à sa place son cousin, LP d’Orléans. Présenté au peuple par un « revenant », le général Lafayette. Peuple acclame Louis-Philippe.


LP reste un roi qui doit son trône à une révolution.

Conséquence : aux yeux d’une partie des classes dirigeantes, et d’une grande partie de l’Europe monarchique déficit de légitimité.

Ne doit pas son pouvoir à Dieu, qui l’aurait mis sur le trône, ni à une assemblée, mais au peuple de Paris.


Légitimité dans la couronne de France appartient au 1er fils du roi (primogéniture, exclut les femmes).

« Carlistes » (partisans de Charles X) et « légitimistes » (partisans de la légitimité) lui opposent un adversaire : petit-fils de Charles X, Henri V (n’a jamais régné), comte de Chambord, duc de Bordeaux. Vit en exil, et constitue une menace constante pour la légitimité de LP, puisque, légitimement, c’est à lui qu’aurait dû revenir la couronne.

Chez les républicains, on reproche à LP d’avoir « confisqué » la révolution. Regrettent que Lafayette n’ait pas proclamé la république.


 Caractère populaire de la révolution prive LP d’une partie de sa légitimité.

A droite, on revendique la légitimité de la branche aînée, à gauche, on revendique la république qui aurait dû succéder à la monarchie.



  • 1830 : une révolution nationale


Paris fait la révolution, mais très vite, armée, puis nation toute entière, dans une très large majorité, se rallie au nouveau président.

Cela est dû à l’impopularité du règne de Charles X.

Révolution de 1830 très anticléricale (on pille l’archevêché de Paris).

LP se veut l’homme de la nation. Rétablit aussitôt le drapeau tricolore (drapeau de la RF et de l’Empire), qui se trouvait sur les barricades.


Réconcilie monarchie et révolution (1789, pas terreur), et le peut :

 Père de LP, Philippe d’Orléans : aristocrate libéral. Avant la RF, grand-maître de la franc-maçonnerie, et député à la constituante, puis à la convention. Pense à remplacer Louis XVI.

Pour être élu à la convention, prend le nom de « Philippe Egalité ».

Vote même la mort du roi, son cousin. Mais Robespierre se méfie de ses ambitions, et le fait guillotiner.

LP connaît donc les 1ères années de la RF, il a été membre du club des Jacobins. Sert dans les armées de la RF. Présent à Valmy et à Jemappes.

 Se présente comme l’homme de la nation, réconcilie la nation toute entière. Mène une existence assez bourgeoise : 1er roi à mettre ses enfants au lycée, fait visiter sa chambre à coucher, est fidèle à sa femme (waouh).

Thiers : LP est un « roi citoyen ».



  • 1830 : une révolution libérale


LP ne s’est pas seulement appuyé sur le peuple et l’armée, mais aussi sur l’assemblée, en particulier sur la chambre des députés. Soutient les droits du parlement contre les ordonnances de Charles X. Fait sanctionner son pouvoir par la chambre des députés (comme lieutenant général du royaume, puis comme roi des Français).

Se veut l’homme de la « Charte », c’est-à-dire de la constitution. Se veut « libéral », à l’anglaise. Estime que l’on va revenir à la situation de 1789 : monarchie vraiment constitutionnelle. Veut terminer les révolutions.


Mais libéral conservateur, car attaché à l’ordre social traditionnel, celui des notables.

Figure très composite, très hétérogène de ce roi.

3 appellations lui sont données : « roi citoyen », roi réformateur  (sens libéral), « roi des Français » ( titre de Charles X et Louis XVIII, rois de France : reconnaît la souveraineté nationale, comme Nap.), « roi des barricades », car il ne saura échapper à la révolution, à la violence qui l’a fait roi, règne marqué par le divorce entre le pays légal (monarchie) et le pays réel (société en pleine mutation avec l’industrialisation).



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    1. Louis-Philippe Ier : un roi citoyen


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    1.  
      1. Des réformes libérales


Réformes qui ne doivent pas être minimisées, ont transformé la culture politique, le droit, et en partie la société.


  • La Charte révisée


Charte : constitution octroyée par Louis XVIII.

LP la maintient dans son ensemble : monarchie parlementaire, « à l’anglaise ».


Mais apporte quelques modifications.

  • Religieuse : catholicisme n’est plus une religion d’Etat, depuis 1830.

  • Réduit le pouvoir exécutif roi ne peut plus gouverner par ordonnance (décret). Doit toujours avoir l’approbation du parlement.

  • Renforce le pouvoir législatif Chambres (députés/pairs) ont l’initiative des lois ( Restauration : seul le roi avait l’initiative des lois). Ministres responsables devant les chambres : doivent avoir une majorité parlementaire ( Restauration).

  • Chambre des Pairs ( chambre des Lords) n’est plus héréditaire : Pairs nommés par le roi. Choisit des « illustrations », comme Victor Hugo.



  • Une stricte égalité religieuse


Stricte égalité entre les trois confessions reconnues : catholicisme, protestantisme, judaïsme.

Dernières discriminations à l’égard du judaïsme tombent sous la monarchie de juillet (ex : rabbins, comme les curés et les pasteurs, sont désormais payés par l’Etat).

Régime très favorable au protestantisme (Guizot, principal ministre, est protestant ; fils du roi épouse une protestante).



  • Les réformes électorales


Réformes qui élargissent, de manière modérée, le droit de suffrage.


D’abord, loi électorale d’avril 1831 : abaisse le cens (impôt) nécessaire pour voter. Il fallait 25 ans et 300 francs de contribution pour voter sous la Restauration ; il ne faut plus que 21 ans et 200 francs.

Pour être éligible (député), il fallait avoir 40 ans et payer 1000 francs d’impôt sous la Restauration ; plus que 30 ans et 500 francs d’impôts sous la monarchie de juillet.

 Réforme pas extraordinaire, mais double le nombre de votants (90 000 sous la Restauration, 170 000 en 1831, 240 000 en 1846, sur 36 millions d’habitants bourgeoisie et noblesse votent essentiellement).


Loi municipale, celle de mars 1831, étend largement le droit de vote pour les élections locales. Plus le village est petit, plus le corps électoral est important, pour éviter le monopole des notables.

 Nombre d’électeurs locaux atteint environ 2 millions de personnes, en particuliers paysans aisés, et petite bourgeoisie rurale apprentissage du politique par ces personnes, comme le dit un grand historien de l’époque, Maurice Agulhon.



  • La réforme de la garde nationale


Garde nationale : invention de la RF garde armée formée de citoyens, qui assuraient l’ordre local.

Pour être garde nationale, il fallait posséder un uniforme et un fusil. Garde ouverte à la petite bourgeoisie.

Mais élections des officiers de la garde nationale sont libres.

Garde nationale mode d’apprentissage du politique.

 Extension du suffrage là encore.


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    1.  
      1. L’élan des débuts du régime


  • La loi de réforme pénale


Avril 1832 : pour la 1ère fois, révision du Code pénal napoléonien, très sévère (45 cas de peines de mort).


Suppression des peines corporelles (poing coupé, marque au fer rouge, carcan…).


Introduit une modification essentielle qui existe encore dans le droit d’aujourd’hui : les circonstances atténuantes (en France, les jurés déterminent les peines, jurés tirés au sort sur les listes électorales, ils doivent répondre à deux questions : l’accusé est-il coupable, l’accusé a-t-il des circonstances atténuantes ?). Question qui abolit l’application automatique de la loi, on tient compte des circonstances, de l’âge, du sexe, etc. pour prendre la décision finale : divise par deux le nombre d’exécutions en 10 ans.

Introduit plus d’humanité dans le Code pénal, même si la peine de mort existe toujours.



  • La loi Guizot sur l’instruction publique


Nom du ministre de LP.

Juin 1833 loi très importante dans l’alphabétisation des Français.

Impose la création d’une école par commune, et d’une école normale (ancêtres des IUFM) par département : donner la possibilité de s’instruire à des millions de Français.

Mais école n’est ni obligatoire, ni gratuite.

Maîtres rémunérés par les parents.

Parents envoient plus les garçons que les filles à l’école.

Ecole pas non plus laïque : enseignement moral et religieux, selon la religion des parents.


Fin du régime, plus que 3000 communes sans école (les plus petites).

Nombre d’enfants scolarisés a doublé.

Guizot : par l’instruction, on parvient à développer la capacité politique des Français.



  • La loi de 1838 sur les asiles d’aliénés


Encore en vigueur, malgré des modifications.

Aliénés en dehors du droit.

Loi de 1838 leur donne une identité civile, des droits (notamment patrimoniaux), des tutelles juridiques. Permet aussi le placement (volontaire ou d’office) des aliénés dans les asiles.

Loi qui permet d’offrir des garanties juridiques aux personnes aliénées.



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    1.  
      1. Les limites des réformes


Réformes qui s’arrêtent dans la seconde partie du régime.



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    1.  
      1.  
        • Une citoyenneté liée à la fortune


 il faut payer l’impôt pour voter pleinement.

Femmes restent exclues de la sphère politique, et restent des mineures sur le plan juridique. Echec des tentatives d’introduction du divorce.



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    1.  
      1.  
        • Le maintien de l’esclavage


Maintenu dans les îles à sucre : Guadeloupe, Martinique, Réunion, et Guyane.

1848, encore 260 000 hommes, femmes et enfants peuvent être achetés ou vendus comme des choses.

Mais traite (commerce des esclaves venus d’Afrique) est interdite.



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    1. Le roi des Français


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    1.  
      1. Les effets de l’industrialisation


France, à partir des années 1840, entre pleinement dans l’âge industriel et capitaliste.

Angleterre l’avait fait 60 ans plus tôt.

France, plus seulement un grand pays rural.


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        • Les mutations démographiques


Pays s’accroît : 32 36 millions d’habitants.

Mais croissance démographique plus faible que dans les pays voisins, forte limitation des naissances au XIXème siècle en France.


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        • L’accélération de l’économie


2,5% de croissance pendant la plus grande partie du régime.

Accroissement considérable qui se vérifie dans tous les domaines : transport (âge d’or des canaux, lancés par le plan Becquey, sous la Restauration, mais la France manque de grands fleuves navigables au nord et à l’est ; début du chemin de fer : 1837, inauguration de la ligne Paris/Saint Germain en Laye, 1842, première loi sur les chemins de fer est votée construction des voies à la charge de l’Etat, qui se charge des expropriations, et exploitation des réseaux à la charge de compagnies : amorce de réseau ferré se met en place lentement. Fin du régime : 1900 Km de chemin de fer ; loi sur les chemins vicinaux, 1836, qui désenclave les campagnes).

Révolution agricole hausse des rendements, dans tous les domaines, progrès de la spécialisation, notamment élevage (Normandie : vaches laitières, Charolais : viande), des cultures industrielles (betterave à sucre ; ver à soi, dans le Midi), amélioration des sols.

Révolution industrielle (1ère), fondée sur 3 piliers : charbon, comme source d’énergie, fer (Nord, Est de la France, Massif central), textile (notamment en Normandie, Nord, Alsace).



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        • Vers une nouvelle société


Conséquence de l’industrialisation : apparition d’un prolétariat industriel.

Prolétaire (mot déjà utilisé par Rousseau) : homme qui ne possède que ses enfants (prolès) et sa force de travail. Essentiellement des paysans pauvres (ouvriers agricoles) arrachés au L des campagnes pour rechercher les salaires de l’industrie.

1848 1 300 000 ouvriers de fabrique ou de manufacture ( artisans).


Age du capitalisme « sauvage » (cf. Chine, Inde aujourd’hui), minimum de droits sociaux et de protection sociale, de règlementation. Une seule loi sociale votée sous la monarchie de Juillet loi de 1841 sur le L des enfants, qui interdit de faire travailler les enfants plus de 8 heures par jour à partir de 8 ans, plus de 12 heures à partir de 12 ans. Pas respectée faute d’inspection du L.



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        • Le processus d’urbanisation


Villes nouvelles, industrielles houillères, textiles.

Grandes villes Lyon, Marseille, Rouen, Lille.


Urbanisation très rapide : faubourgs misérables. Là que frappe en 1832 et en 1849 le choléra.


Double ségrégation dans les villes (cf. romans de Balzac ou de Zola) : horizontale (quartiers bourgeois ou nobles : faubourgs St Germain, St Honoré / quartiers ouvriers : nord, sud, est de Paris), verticale (concerne les immeubles du centre ancien : Etages nobles, au plafond élevé, puis, plus on monte, plus les étages deviennent étroits, jusqu’aux étages de bonne).

Les mystères de la ville de Paris, d’Eugène Sue.



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      1. Les modernisations culturelles


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        • La renaissance de la presse


Emile de Girardin lance en 1836 un journal, « La presse », 1er grand journal moderne.

Suivi par « Le Siècle ».

Girardin divise le prix des journaux par 4 grâce à la publicité en dernière page, et au roman-feuilleton (tous les grands auteurs du XIXème siècle en ont fait).



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        • L’effervescence sociopolitique


Age d’or des premiers socialismes français.

Théoriciens inventent une refondation du social.

Disciples de St Simon et de Fourier.

Pierre Leroux, inventeur du mot « socialisme ».

Louis Blanc, auteur de L’Organisation du travail.

Projets communistes d’Etienne Cabet, qui décrit un projet intégral, l’Icarie, où tout est mis en commun.

Projets des 1ers socialistes : Proudhon (« la propriété, c’est le vol »).

 

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        • Le rôle des associations


Politique qui s’inspire des premières associations ouvrières, en particulier les sociétés mutuelles, qui garantissent les ouvriers contre les risques de décès, d’accident du L.

Voient dans l’association le maître-mot de la société à venir. Invention du social se joue dans les années 1840.

Démocratie, à cette période, a un sens social et politique.



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    1.  
      1. La valorisation de la « fibre nationale »


Régime national, comme la révolution de 1830 : adopte les 3 couleurs, et comme symbole, le coq.


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        • La réconciliation avec la Révolution et l’Empire


Révolution : exclusivement 1789.

Thiers accomplit l’acte le plus symbolique du règne 15 décembre 1840, cérémonie qui réunit 1 million de personnes à Paris, ramène cendres de Napoléon de l’île d’Elbe, qui sont placées sous le dôme des Invalides. LP pense que cette cérémonie profiterait à son régime, et transformerait l’histoire en une nouvelle légitimité pour sa monarchie. Légende napoléonienne en sort renforcée (et servira à Louis-Nap).



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        • La reprise de l’expansion territoriale


Dans le Pacifique Tahiti.

Conquête de l’intérieur de l’Algérie guerre atroce menée contre le chef des tribus politique et religieux, Abdelkader. D’abord vainqueur, il doit se rendre en 1847. Début de la colonisation de l’Algérie, meilleures terres sont réquisitionnées. Déjà 110 000 colons français en 1847.


 


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    1. Le roi des barricades


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    1.  
      1. Un immobilisme croissant


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        • L’impossible choix entre le mouvement et la résistance


Au départ, deux lignes politiques entouraient le roi : le « mouvement », autour de Lafayette, et de Lafitte, banquier de gauche / la résistance, autour de Perrier, autre banquier et de Guizot.

Mouvement cesse vite.



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        • D’incessantes tentatives d’insurrection


Tentatives d’insurrection sociales et politiques.

La plus importante : insurrection des Canuts (ouvriers de la soie de Lyon, en novembre 1831, puis en avril 1834) : « vivre en travaillant, ou mourir en combattant ». Exigent droit au L et revenu minimal. 1ère insurrection purement sociale que connaît la France. Mâtée militairement par l’armée.


Tentatives d’insurrection républicaines juin 1832, pour l’enterrement du général Lamarque. Révolte conduite par des étudiants et des militants républicains.


Avril 1834 nouvelle tentative. Bugeaud fait massacrer tous les habitants de la rue Transnonain. Massacre qui terrifie Paris.


1839 société des saisons, emmenée par Blanqui et Barbès.


Tentatives d’insurrection légitimiste, en Vendée, en 1832. Duchesse de Berry tente de révolter la Vendée.



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        • Des lois contre l’opposition


A partir de 1835 lois interdisent toute opposition républicaine, légitimiste ou bonapartiste. Efficaces, mais conduisent le pays à l’immobilisme.


Politique du « juste-milieu » qui l’emporte (symbole : Guizot) : fondé sur l’immobilisme politique, sur l’ordre social (devise de Guizot : « enrichissez-vous par le L et par l’épargne »).

Régime politique bloqué âge d’or de la candidature officielle, des députés fonctionnaires (obéissent strictement au gvt).

 devant cette crise d’immobilisme, nombreuses contestations.



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    1.  
      1. L’accumulation des oppositions


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        • Les sociétés secrètes


Sociétés républicaines multiplient les attentats LP (« il n’y a que pour moi que la chasse est ouverte tous les jours ») échappe à 14 attentats.



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        • L’opposition légitimiste


« Emigration de l’intérieur » : châtelains font de la résistance, et entraînent avec eux les populations du Midi et de l’ouest de la France.



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        • L’opposition catholique


Réclament liberté de l’enseignement.



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        • La crise économique et sociale de 1845-1846


Crise qui multiplie les attaques contre le régime.

Suivie en 1847 par la « campagne des banquets » droit de réunion n’existe pas, donc on organise des banquets. Toast au SU.



Conclusion


24 février 1848 interdiction du banquet de Paris : affrontements, environ 15 morts, qui sont promenés la nuit dans Paris sur une charrette. Le lendemain, le 24 février, la ville est couverte de barricades. LP abdique en faveur de son petit-fils, mais la foule refuse la régence.

Lamartine, du haut du balcon de l’hôtel de ville, proclame la République.


Publié dans Semestre 1

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